Robots de compagnie

1999 Aïbo, chien robot

Aibo, qui signifie compagnon en japonais, a été conçu au sein du Digital Creature Laboratory de Sony. Il se déplace, voit son environnement et répond à des commandes vocales. Les dernières versions répondaient à 300 commandes,qui devaient cependant être énoncées très distinctement.

Sa commercialisation a été stoppée en 2005. Une description précise du robot Aibo Mind 3 est accessible en ligne (Polytech'Tours, 2012-2013).

Depuis 2015, une place lui est consacrée au Musée national de la nature et des sciences de Tokyo, en tant que « premier objet à être commercialisé avec comme objectif de faire rentrer un robot dans le quotidien des gens et dans leur maison».

Robot Aibo, RoboCup 4

Image libre de droits

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2006 Nao, robot programmable (Aldébaran Robotics)

Ce petit robot est développé par l'entreprise française Aldébaran Robotics. Il mesure 58 cm pour un peu moins de 5kg. Bipède, de forme humanoïde, il peut bouger, percevoir son environnement et se repérer, entendre, parler et voir, ainsi que se connecter. Un logiciel associé permet de le personnaliser et de lui faire acquérir de nouvelles capacités.

Il est utilisé par des enseignants ou chercheurs ou dans des démonstrations.

Nao est, en 2013, le premier robot reçu au Palais de l’Élysée par le président de la République.

Site officiel du constructeur : Nao 

Robot Nao, photographie de Anonimski

Image dans le domaine public

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2010 Telenoid R1

Telenoid, TELEcommunicatioN andrOID, est conçu par l'université d'Osaka et l'Advanced Telecommunications Research Institute,

En plastique blanc, ce «téléphone » a l'apparence d'un tronc humain très stylisé. Il doit apporter une présence tangible dans une conversation entre deux persones distantes. La parole de l'interlocuteur est transmise par le robot, avec les mimiques faciales associées (mouvements de bouche, de tête...). Il effectue également quatre gestes : il salue avec la tête ou avec ses moignons de bras, et peut embrasser la personne réceptrice entre ses moignons.

Vidéo réalisée en 2010 par l'organisation autrichienne Ars Electronica, qui promeut l'art numérique.