Difficulté : pas de problématique particulière
Utilisateurs : enseignants 1er et 2nd degrés
Niveau scolaire : de la maternelle au lycée
Présentation et intérêt pédagogique
La période "Covid 19" amène un questionnement sur l'espace classe et sa gestion.
Avant le confinement, élèves et enseignants sont en présence. Pendant le confinement, tous sont à distance avec la notion de continuité pédagogique, donc de non discontinuité entre le contexte en classe d'hier, et le contexte de distance d'aujourd'hui. Pendant la phase de déconfinement (même si les modalités de la rentrée de septembre ne sont pas encore connues), une partie se fait en alternance (école/maison) et une partie tout à distance.
→ Qu'engendre ce nouvel espace classe ?
→ Comment préserver l'équité des objectifs d'apprentissage avec des rythmes et des contextes de mise en œuvre de l'acte d'apprendre différents ?
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Cette fiche pratique reprend les principaux thèmes abordés lors d'un webinaire de Laurent Jeannin, qui aborde l'évolution des modalités et des contextes d'enseignement d'un point de vue systémique.
→ Une première section, « Exemple d'utilisation »
, présente les éléments de la recherche en s'appuyant sur les pratiques observées.
→ Une deuxième section, « Comment faire »
, interroge les pratiques dans une perspective environnementale.
→ Une troisième section, « Ressources associées »
, rapporte des retours d'expérimentations (format audio) et vous propose un espace « do.doc »
en ligne pour continuer à échanger et mutualiser vos expériences (mot de passe : canopeIDF).
Exemple d'utilisation⚓
Du point de vue de la recherche, les éléments inhérents à la période de déconfinement, tels la gestion des gestes barrières, des sens de circulation, de l'organisation de sa classe... sont appelés stresseurs environnementaux.
Ils entraînent une charge cognitive très importante pour les enseignants qui doivent en même temps être en capacité :
d'assurer la gestion et l'application du protocole sanitaire (gestion des gestes barrières, des sens de circulation, de l'organisation de sa classe) ;
d'être avec des élèves qui ne sont pas forcément ceux de sa classe "avant confinement" ;
de gérer une situation particulière inédite : une partie à la maison, une partie en classe, une partie en alternance maison-classe.
Postulat
Apprendre est une action sociale située
On n'apprend pas hors-sol, sans expérientiel (Kolb, Albarello, Bion[*]), sans engagement (Barbier, Bourgeois, Bandura[*]), sans interaction sociale (Linard, Altet, Goffman) ni seul. Doivent aussi être pris en compte les pédagogies appropriées aux styles d'apprentissages (Berryman, Burns[*]), les rythmes d'apprentissages (Lerbet) et le climat de travail (Knowles, Rogers).
Apprendre est avant tout transformer et faire évoluer des conceptions, des représentations de base qu'on a naturellement.
Un environnement personnel d'apprentissage
Une interaction se fait entre l'environnement dans lequel on est, les personnes physiques ou virtuelles, et cela engendre notre environnement personnel d'apprentissage (Robert, Grangeat, Bronckart, Bru, Piot[*]...).
Qu'il soit en petite section ou en terminale, l'enfant est dans un environnement personnel d'apprentissage articulé entre la maison, l'école, les amis, des activités extrascolaires ou périscolaires outillé d'informatique ou pas.
L'enseignant se retrouve dans un environnement qui est le premier lieu d'exercice de sa pratique professionnelle (Brousseau, DeCarlo, Romizowski, Land et Hannafin, Hall, Birdwhistell, Merleau-Ponty...)
→ Cet environnement, qui avait un semblant d'équilibre avant le confinement, s'est retrouvé dans un déséquilibre assez important.
Théorie des systèmes complexes
Cette théorie mathématique ou physique interroge le déséquilibre d'un système (Morin).
Elle pose deux grands axes de travail autour de la résolution ou de l'acceptation du déséquilibre :
l'adaptation : on s'adapte et on cherche à s'adapter (acceptation du déséquilibre) ;
la correction : on établit des systèmes de correction d'erreur, soit pour revenir au sein d'un système clos, soit pour favoriser un retour à un équilibre ouvert et adaptatif, qui en cas de nouveau déséquilibre se régule par de l'adaptation.
Approche par la théorie du « bord du chaos »
La situation que nous vivons et avons vécu est proche de la théorie du bord du chaos[*].
Chaque situation vécue est dépendante de plusieurs facteurs. On n'a pas répondu à la continuité pédagogique de façon générique, par exemple en se connectant à un ENT et en produisant une pédagogie un peu unitaire. Il faut prendre en compte les conditions générales avant déséquilibre : compétence au numérique, appétence, niveau d'équipement de l'établissement ou des parents, des enfants.
L'activité de l'enseignant a 2 facettes :
une production observable, un média mis à disposition des élèves ;
une partie difficilement observable, qui s'intéresse à la problématique constructiviste et connectiviste (Samurcay et Rabardel).
→ Vers quel bassin d'attraction va-t-on tendre pour retourner à un équilibre ?
→ Quel va être le(s) point(s) de bascule qui va(vont) nous conditionner à être toujours dans un déséquilibre ou un équilibre précaire ?
Situation
Les modalités et contextes d'enseignement évoluent.
Avant le confinement : pour certains acteurs, il existe déjà un questionnement de l'espace classe en tant qu'environnement physique.
Pendant le confinement : il n'y a plus le référentiel matériel des 4 murs dans l'espace classe. La notion de continuité pédagogique montre la volonté de ne pas discontinuer entre le contexte classe précédent et le contexte distanciel.
Pendant la phase de déconfinement : déséquilibre ; il va falloir gérer 2 typologies de population (une partie des élèves en alternance et une partie tout à distance) alors qu'on ne saura pas a priori comment vont évoluer les effectifs entre ces populations.
→ Cela pose les questions de l'équité des objectifs d'apprentissage, du management de la classe et du management des apprentissages.
Les rythmes et les contextes de mise en œuvre de l'acte d'apprendre vont être complètement différents et induire à nouveau une redistribution des postures par rapport à la période de confinement (posture de l'enseignant, posture parentale, familiale, sociale, posture de l'enfant).
Le rapport à l'espace de pratique évolue.
Le protocole sanitaire propose des bornes de 4 m2 pour respect de la distanciation sociale.
Il faut cependant différencier la distanciation statique (assis) et la distanciation dynamique (déplacements dans les couloirs, dans la cour, dans l'espace classe).
Au travers du protocole et des expériences menées ultérieurement dans le cadre de l'accueil d'enfants de soignants, on a pu observer comment les enseignants ont contraint par l'organisation de l'espace (classe et bâtiments) pour distribuer la responsabilité des moments clefs de la journée dans la classe, lors des déplacements, dans la cour de récréation. Ces éléments ont engendré une évolution du cadre afin qu'il devienne une routine.
Comment faire⚓
Pas à pas : outils
Quand on arrive dans un espace, qu'il soit nouveau ou ancien, les premiers neurones qui s'activent dans le cervelet sont les neurones canoniques (Jeannerod, Murata) : ils permettent l'exécution manuelle et la manipulation d'objets Les neurones miroirs*[*] eux, (Rizzolatti) permettent de travailler sur l'imitation ou le déchiffrage des intentions et des émotions d'autrui.
Ils s'intègrent dans une situation, la cognition incarnée (Dutriaux, L. & Gyselinck). Cette théorie considère que l'on agit dans un dispositif situé, et que nous percevons l'environnement en termes d'affordances., c'est à dire ce que le contexte nous fait percevoir. On distingue :
des affordances perceptibles : dans une salle de classe, des tables et des chaises en îlot font percevoir un travail de groupe. Les neurones miroirs déchiffrent alors les intentions de l'enseignant ou du contexte, et amène l'élève au travers des neurones canoniques à exécuter certaines et activités particuliers ;
des affordances dissimulées : un espace peut sembler peu clair quant aux actions attendues si les codes de ce lieu ne sont pas connus de l'apprenant ;
des affordances trompeuses : des chaises à roulettes peuvent équiper des salles de classe alors que, dans le cadre d'un cours magistral, aucune mobilité n'est attendue des élèves.
Il n'y a pas de solution magique pour le nouvel espace que l'on va devoir reconfigurer. Si l'on suit les préconisations d'un protocole sanitaire qui vise la distanciation sociale, statique et dynamique, l'aspect statique est très fort. Dans des collèges, il est envisagé de revoir les emplois du temps afin que les enseignants et non pas les élèves se déplacent de classe en classe, ce qui pose la question de la défonctionnalisation de la classe. Un même espace d'enseignement accueille différents savoirs et différentes pratiques pédagogiques.
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Aujourd'hui, on se retrouve dans une articulation de neurones canoniques qui nous engage à mettre en place des activités, des actions, des opérations qui vont être conçues parfois par les enseignants, parfois par la collectivité. Ce nouvel environnement va dans un premier temps être perçu comme stressant, contraignant, engageant, déstabilisant... Après quelques temps, il va être vécu sous un cadrage contraint d'un protocole sanitaire.
L'enseignant va alors devoir reconstruire voire déconstruire le sens même du triptyque de sa pratique professionnelle : dans l'espace de la classe et le temps du cours, l'enseignant doit mener ses activités et amener l'élève à s'engager dans des activités. Ce triptyque un peu tangible, plus ou moins maîtrisé, est intégralement reconstruit dans un nouveau référentiel espace /temps/activité.
En didactique professionnelle, cette question est abordée à travers :
le noyau dur de la pratique professionnelle (parfois très implicite, la "couleur du professionnalisme") ;
les éléments périphériques, comme l'utilisation de certaines technologies, la transversalité ;
l'environnement élargi de l'enseignant, qui peut utiliser dans son cours des techniques déployées habituellement dans des activités extraprofessionnelles.
L'enseignant constitue un répertoire d'actions et des indicateurs d'ajustement à des niveaux micro, meso ou macro.
Par exemple, l'enseignant se déplace dans sa classe et, en fonction du niveau sonore, du regard des élèves, est en capacité d'ajuster l'organisation prévue.
Pas à pas : expérimenter
La situation actuelle nous amène dans un certain déséquilibre qui nécessite d'expérimenter autour de différents points de vue :
le savoir
Comment, dans une réorganisation de l'espace classe qui va devoir aussi prendre en compte la distance, on va devoir déconstruire le savoir pour le régulariser différemment (multiples modalités d'alternance école/maison) ;
le rapport à l'élève, à distance,en présence, dans une présence contrainte par un protocole sanitaire qui engage de la distance. L'enseignant a peut-être l’habitude de s'approcher des élèves dans une relation d'aide, de leur distribuer un document, d'utiliser leur crayon ;
la relation de la forme scolaire : avec les collègues, les élèves, voire avec soi-même dans un triptyque "un espace, un temps, un professionnel pour transmettre".
Dans cette réorganisation des espaces, si on ne considère que l'espace classe, la notion de statique signifie qu'il n'y a plus ou presque plus de mobilité dans le temps de cours, que les élèves ne se déplacent plus au tableau, ne s'approchent plus les uns des autres. La dynamique de groupe devient particulière.
Comment se situe l'approche statique :dynamique dans les premières expériences de reprise de la classe ?
Le rapport a l'espace est modifié par l'utilisation de différentes typologies d'espaces : académique/non-académique, prescrit/non prescrit, formel/informel, collectif/individuel et intersticiel.
Exemples : la salle de classe,espace académique et prescrit ; un hall espace académique non prescrit ; dehors (expérimentation en France et au Danemark).
La déconstruction de ce rapport à l'espace questionne même la notion de classe.
Pas à pas : distanciation physique ou distanciation sociale ?
La distanciation physique a un impact fort sur le social.
Edward T. Hall, anthropologue américain a travaillé sur la notion de proxémie sociale :
De la bouche jusqu'au coude, c'est une proxémie sociale d'intimité.
Du coude à la main, il s'agit d'une distanciation sociale.
Au delà de la main, c'est une distanciation physique qui peut ne plus être sociale et amener à se désintéresser des propos d'une personne qui ne serait pas dans notre sphère intrapersonnelle.
Le périmètre de sécurité de 4m2 induit donc une distanciation physique qui va avoir un impact cognitif sur l'engagement des enfants et sur la gestion de l'interaction.
Ressources associées⚓
Captation du webinaire (25 mai 2020 - 23 min))
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Mot de passe : canopeIDF

Autres fiches pratiques (contenus accessibles en ligne en juin 2020)
Complément : Retours d'expériences
Ces retours sont majoritairement établis à partir des expériences d'accueil des enfants de soignants pendant le confinement.
Quid du travail en groupe ?
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Pas de document unique : distribution des objets pédagogiques repensée
Distanciation sociale et physique
À noter
Différencier travailler avec le numérique ou travailler sur le numérique (équipement variable en classe ou dans les familles)
Dans une configuration en îlot, une table qui accueillait 5 élèves n'en accueille plus que 3 dans le contexte de distanciation
Quid du rapport à l'espace classe ?
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Faire respecter la distance physique s'avère très fatiguant pour enseignants
Éléments facilitateurs
Occuper l'ensemble des espaces scolaires
Ne pas faire reposer uniquement le respect de la distance sociale sur des moyens humains
Garder du lien entre les élèves en classe et ceux à la maison ?
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Lien par des projets collectifs, poursuivis ou mis en place
Exemple : activités collectives en arts plastiques, mise en valeur dans un espace commun
Organisation de rencontres : visio en petits groupes
Comment gérer les jeux collectifs ?
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Expériences au Danemark
Nombreux Padlet créés par des collègues
Faire discuter les enfants entre eux
Quel retour sur les expérience de classe dehors ?
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Respect de la législation en vigueur
Est-ce qu'on peut réellement ?
Prendre en compte les polluants, le bruit...
Réorganiser la classe, exploiter l'espace
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Perte des repères (routines)
Aborder la situation de confinement / déconfinement
Défonctionnalisation de l'espace classe
Adapter la posture et l'apprentissage des élèves
Quid de l'évaluation ?
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Gestion de la prise de parole de l'élève
Engagement de l'élève
Modification de la manière d'évaluer
Un retour d'expérience
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Travailler en moitié de classe
Interaction entre les élèves
Proposer des classes virtuelles en petit groupe
Tous les indicateurs sont déstabilisants
Théorie du bord du chaos ?
Les bassins d'attraction, comment vivre la situation actuelle
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Trouver les points de bascule
Sécuriser, gérer, contraindre
Revenir à un enseignement magistral ?
Phase de déstabilisation complète
Pas de recette miracle mais de l'expérimentation
Redéfinir ensemble le plan de retour à l'école
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Retours d'expériences et a priori
S'appuyer sur le collectif école
Redistribuer la responsabilité
Se partager les classes dans l'équipe pédagogique
Repenser la reprise en septembre
S'adapter aux conditions sanitaire de semaine en semaine
Certainement en une zone de déséquilibre
Acquérir une pratique "sécure", moins soumise aux stresseurs environnementaux :
du point de vue du savoir (enseigner, scénariser, évaluer...)
du point de vue de l'élève (relations entre individus).
Ressenti de L. Jeannin face à la situation actuelle
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Je m'applique à moi-même ce que je vous dit
Quand j'étais dans ma classe...
Aujourd'hui je ne connais pas l'avenir
Modifier ma pratique professionnelle
Théorie des systèmes complexes (Georges Lepicard)
C'est quoi l'avenir de la classe ?
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Défonctionnalisation de la salle de classe
Qu'est-ce que
avoir classe ?
être classe ?
être en relation ?
Présentation d'une mise en situation
Tester en se fixant des indicateurs :
les rythmes
le temps de bilan
la distanciation des apprentissages (école/domicile)
Trouver sa solution
Définition de l'enseignement hybride
Respecter le protocole établi
L. Jeannin : Mon approche de la situation
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Basé sur l'espace classe
Se passer des documents ?
Accepter de de vivre au bord du chaos et soit :
basculer vers un chaos non maîtrisable ;
être attiré afin de revenir à l'équilibre.
Quels éléments fédérateurs pour expérimenter ?
du point de vue du savoir ;
du point de vue des élèves ;
du point de vue du savoir/relation.
Quelles conditions et lieux de travail pour les élèves en distanciel ?
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À la maison ou dans une salle mise à disposition par une municipalité
Avec des enseignants ou non -enseignants
Nécessité de considérer en priorité des indicateurs d'activités des élèves, non pas le lieu ou les caractéristiques des accompagnateurs
Nécessiter de prévoir des éléments tangibles
Comment gérer efficacement la bascule entre les élèves en établissement et ceux à la maison ?
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L'hybridation signifie avoir les élèves ensemble à distance ou ensemble en présence
Pour gérer simultanément distance et présence :
s'appuyer sur des ressources communes
pour l'équité pédagogique, vérifier les progressions de chacun
→ micro-questionnaires toutes les 15 à 20 minutes en classe
→ à la maison, tous les micro-questionniares seront renseignés pour la fin de journée
Nécessité d'une connexion internet
Filmer la classe pour rediffuser en direct à la maison n'est pas une solution équitable
Quid des aides à la maison ?
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En classe, aide de l'enseignant et des pairs
Nécessité de structurer les activités : élèves en présence et à distance dans des mêmes groupes de travail
Comment maintenir la motivation ?
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Une gestion du temps rigoureuse
Des activités courtes
Des classes virtuelles très courts par groupes de besoin
A distance, les affordances ont aussi beaucoup d'importance
Quid de l'inclusion ?
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Difficulté car multiplicité des situations
Nécessité de temps de feedbacks très courts
A distance, ne jamais dépasser 20 minutes d'activité
Test de positionnement et présentation de la notion en amont
Repenser la salle de classe ?
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Multiplicité des situations donc pas de solution miracle
Prendre en compte la dynamique : comment bouger dans la salle de classe ?
Nécessité d'expérimenter et de considérer des indicateurs
En maternelle, comment rassurer en respectant la distanciation ?
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Des objets tangibles pour exprimer ses émotions
Exemple : le thermomètre des émotions, à tester avec des "petits"
Utiliser le thermomètre des émotions avant et après une activité (repère également pour les parents)
À explorer : exprimer ses émotions par le dessin, la musique
L. Jeannin : L'outil n'est pas le plus important
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Qu'est-ce qui est attendu par le travail collaboratif ?
Toujours considérer l'évaluation, encore
Etherpad : simple et pratique pour collégiens et lycéens
L. Jeannin : Bases de l'enseignement à distance
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Distance = repenser la notion de classe
Faire un test de positionnement
Organiser des groupes de besoin
Organiser des parcours pédagogiques : 15 à 20 minutes d'activités suivies d'une évaluation formative qui peut réorganiser le groupe de besoin
Question actuelle : l'intelligence artificielle va-t-elle être capable d'organiser le parcours de l'élève via des exerciseurs ?
Importance du cadencement des activités accrue à distance
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Durée des activités optimale estimée à 15 et 20 minutes même en 2nd degré
Possibilité de bouger quelques minutes entre 2 activités
À la maison, pas de cadencement systématique comme dans un établissement scolaire
Importance de la granularité
Supprimer des activités par rapport à une situation d'apprentissage en présentiel
Faire moins d'activités mais toujours inclure positionnement, évaluation, feedback, afin de pouvoir ajuster ensuite
Accompagner au mieux des élèves d'ULIS
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Des temps individuels en face à face
Nécessité d'un contact quel qu'il soit
Nécessité d'activités courtes, cadencées
Bilans en petits groupes (visio, 5 à 7 élèves) et petits bilans individuels presque tous les 2 jours pour conserver le lien et favoriser le raccrochage
Toujours penser la granularité pédagogique, l'ajustement, la mesure de progression
Réorganiser des nouvelles routines : le cours ne fait plus 45 minutes : plusieurs activités de 15-20 minutes, avec des niveaux de difficultés identifiés
Laisser une part libre à l'organisation personnelle, soutenue par des éléments tangibles, des codes couleurs
Synthèse : granularité, ajustement, individualisation, petits groupes de travail avec nombre impairs (3 à7 maxi) pour verbaliser sur les difficultés du jour, rétroactivités
Recommandations d'usage et juridiques⚓
Pas de recommandation particulière sur les droits d'usage.