Exemple : Guillaume Tell : la première imagerie
En 1960, Warja Lavater crée un premier leporello, Guillaume Tell :
22 planches en aquarelle sur papier de Chine ; 9 cm sur 1,93 m.
une légende en début d'ouvrage composée de 14 éléments :
7 pour les personnages
3 pour des objets
4 pour le décor.
Le héros et son fils sont représentés par des points bleus.
Les « opposants » (soldats, gouverneur, forteresse, bateau) sont représentés par des formes anguleuses sombres, rectangles et triangles.
Les « adjuvants » (citoyens, forêt) sont représentés par des points bruns ou verts.
Complément : Évolution des représentations
Dans les imageries suivantes, l'auteure complexifie ses codes visuels en intégrant, pour les personnages sujets et opposants, des éléments physiques qui traduisent la psychologie du personnage.
Le Petit Poucet est un petit point bleu entouré d'un halo vert fluorescent.
La couleur bleu nuit est utilisée représente le personnage masculin principal. Le halo fluorescent accentue la spécificité du personnage : petit par la taille mais d'une intelligence supérieure à ses frères.
Cendrillon est un point gris cerclé de bleu clair et de noir avec deux perles bleues très claires à l'intérieur
Noircie par la cendre, elle pleure sa mère défunte.
La méchante reine de Blanche-Neige (opposant), est un point noir entouré d'un anneau de couleur.
Elle est d'abord entourée d'un cercle jaune comme le cadre du miroir, puis d'un cercle vert quand elle est déguisée.
La Belle au Bois-Dormant, point rose à sa naissance, est entouré d'un anneau vert épais et d'un anneau rose fin.
L'anneau vert épais symbolise la protection de la dernière fée.